Iris encore …

« Nous sommes l’Arc-en-terre, signe plus pur que l’Arc-en-ciel », Guillaume Apollinaire, en ‘Calligrammes ‘ (1918)

« ҉C҉’҉E҉S҉T҉ ҉L҉’҉É҉C҉H҉E҉V҉E҉L҉É҉,҉
҉Q҉U҉I҉ ҉S҉’҉ ҉É҉P҉A҉N҉C҉H҉E҉ ҉A҉U҉ ҉D҉E҉M҉E҉U҉R҉A҉N҉T҉
҉.҉.҉.҉ ҉T҉I҉R҉E҉ ҉L҉A҉ ҉L҉A҉N҉G҉U҉E҉ ҉E҉N҉ ҉T҉E҉M҉P҉S҉ ҉.҉.҉.҉ »

Au jardin des cyprès je filais en rêvant,
Suivant longtemps des yeux les flocons que le vent
Prenait à ma quenouille, ou bien par les allées
Jusqu’au bassin mourant que pleurent les saulaies
Je marchais à pas lents, m’arrêtant aux jasmins,
Me grisant du parfum des lys, tendant les mains
Vers les iris fées gardés par les grenouilles.
Et pour moi les cyprès n’étaient que des quenouilles,
Et mon jardin, un monde où je vivais exprès
Pour y filer un jour les éternels cyprès.


Enfance‘, de Guillaume Apollinaire (1880-1918)


҉ »҉L҉’҉I҉R҉I҉S҉ ҉À҉ ҉L҉’҉A҉C҉C҉E҉N҉T҉ ҉.҉.҉.҉
҉R҉A҉C҉O҉N҉T҉E҉ ҉A҉U҉ ҉T҉E҉I҉N҉T҉ ҉M҉U҉S҉A҉R҉D҉A҉N҉T҉
҉.҉.҉.҉ ҉A҉I҉N҉S҉I҉ ҉F҉I҉N҉I҉S҉S҉A҉N҉T҉ ҉.҉.҉.҉ »҉

Va-t’en va-t’en mon arc-en-ciel
Allez-vous-en couleurs charmantes
Cet exil t’est essentiel
Infante aux écharpes changeantes

Et l’arc-en-ciel est exilé
Puisqu’on exile qui l’irise
Mais un drapeau s’est envolé
Prendre ta place au vent de bise


La Grâce Exilée‘ par Guillaume Apollinaire (1880-1918)

҉✯҉ ҉C҉r҉é҉d҉i҉t҉ ҉p҉h҉o҉t҉o҉s҉ ҉H҉y҉p҉e҉r҉g҉o҉l҉ ҉

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