… N’ai-je ???

... Qu'en neiges ...

Pour Alain BASHUNG (1947-2009), c’est ‘ Que n’ai-je … Que n’ai-je fondu …
…  le disputant  à Corneille, … souvenons nous :

IMG_1367« Ô rage ! ô désespoir ! ô vieillesse ennemie !
N’ai-je donc tant vécu que pour cette infamie
Et ne suis-je blanchi dans les travaux guerriers
Que pour voir en un jour flétrir tant de lauriers ? (…) »

… Mais il y a cependant plus aguerri …
À même,  …  de se rappeler des riens … des que n’ai-je …

… De là, à y voir Ryōkan Taigu (1758-1831), …Qui , … lui, est un poète, ermite, calligraphe, moine japonais …
Ryōkan, … c’est pour dire,  de son bon « grand coeur » … Taigu, pour la « simplicité d’esprit », son amabilité…

« La haie de branchages

Les jeunes oiseaux s’y posent

Matinée de neige »
sumi-e-25793690

Pour aller plus loin:

  Alain BASHUNG (1947-2009) : Paroles ‘ Que N’ai-je ‘ …
 Pierre Corneille ( 1606-1684 ) ‘ Ô rage ! ô désespoir
  Ryōkan Taigu (1758-1831), Des Poésies , ‘ Les 99 Haïkus ‘ , … ‘ Et … Encore ? ‘ … ‘ Rien que … Sauf
✵ …  … …
✵ …

7 réflexions sur “… N’ai-je ???

  1. Pingback: Rien que … Sauf | Home Ô si

  2. ✯ En ce dimanchentant :

    ✯… { « (…) Notre territoire, notre chez-moi, alors, n’est pas tellement quelque chose que nous dirions « c’est à moi », mais ce morceau d’espace que chacun de nous transforme en y laissant un peu de soi : chez moi, ce n’est pas à moi, mais c’est moi. »

    C’est ce qui peut expliquer cette étonnante habitude qui conduit de petits oiseaux à construire leur nid dans le même arbre que leur prédateur, qu’il soit faucon, chouette, buse, busard ou épervier, et à vivre au pas de la porte de l’ennemi. On remarque que les oisillons des parents qui ont fait ce choix sont bien moins souvent victimes de prédation que les oiseaux qui nichent plus loin. Une première explication est assez simple à comprendre : en fait, le prédateur chez qui ils habitent empêche les autres prédateurs de s’approcher (ne fût-ce que parce que lui-même doit défendre ses propres petits). Mais comment se fait-il que le faucon, la buse ou l’épervier, qui ne se privent généralement pas de manger les petits oiseaux, n’attaquent pas ceux qui sont à portée de bec ?
    Pour l’expliquer, le spécialiste des animaux Jakob von Uexküll proposait d’essayer de comprendre d’abord comment chaque animal perçoit les choses qui l’entourent : une fleur dans un champs pour nous, animaux humains, a la signification « printemps » ou « bouquet », ou « chose à peindre », ou « magnifique tableau ». Pour un abeille, elle signifie tout autre chose (et s’il s’agit d’une orchidée, elle signifiera encore autre chose pour le mâle de certaines abeilles solitaires, puisqu’il croit voir sa femelle dans le cœur de la fleur). Chaque chose que chaque animal perçoit dans son environnement prend pour lui une signification particulière. Ainsi, pour l’épervier ou pour l’oiseau buse, ce qui entoure son nid, ce qui porte son odeur d’oiseau épervier ou buse, c’est encore son nid, c’est-à-dire que c’est encore une extension de soi, on ne l’attaque pas, même si on a très faim.
    }

    ✯ Vinciane Despret, philosophe et éthologue , ‘ Le chez Soi des animaux.

    ✯ Et encore, d’Actualités: ‘ Questions de Pélicans migrants et de pisciculteurs ‘ …

    J’aime

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