FULGURANCES …

(…) L’idéal n’est autre chose que le point culminant de la logique, de même que le beau n’est autre chose que la cime du vrai. Les peuples artistes sont aussi les peuples conséquents. Aimer la beauté, c’est voir la lumière. C’est ce qui fait que le flambeau de l’Europe, c’est-à-dire de la civilisation, a été porté d’abord par la Grèce qui l’a passé à l’Italie, qui l’a passé à la France. Divins peuples éclaireurs ! Vitaï lampada tradunt. (…) . Victor HUGO – les Misérables Tome V (1890).

Doux Noël, me❄lleurs vœux !!

' L'insensibilité de notre sommeil est si complète que le galop du moindre rêve ne parvient pas à le traverser, à le rafraîchir. Les chances de la mort sont submergées par une inondation d'absolu telle qu'y penser suffit à faire perdre la tentation de la vie qu'on appelle, qu'on supplie. Il faut beaucoup nous aimer, cette fois encore, respirer plus fort que le poumon du bourreau. ' René Char (1907-1988) – Feu❄llets d’hypnos -

Anagramme en titre: { UNE DISSOLUTION QUI NE DIT PAS SON NOM ? }

(...) Tout le secret pour acquérir de l’embonpoint consiste dans un régime convenable : il ne faut que manger et choisir ses aliments. Avec ce régime, les prescriptions positives relativement au repos et au sommeil deviennent à peu près indifférentes, et ou n’en arrive pas moins au but qu’on se propose. Car si vous ne faites pas d’exercice, cela vous disposera à engraisser ; si vous en faites, vous engraisserez encore, car vous mangerez davantage ; et quand l’appétit est savamment satisfait, non-seulement on répare, mais encore on acquiert quad on a besoin d’acquérir. Si vous dormez beaucoup, le sommeil est incrassant ; si vous dormez peu, voire digestion ira plus vite, et vous mangerez davantage, Il ne s’agit donc que d’indiquer la manière dont doivent toujours se nourrir ceux qui désirent arrondir leurs formes ; et cette tâche ne peut être difficile, après les divers principes que nous avons déjà établis. Pour résoudre le problème, il faut présenter à l’estomac des aliments qui l’occupent sans le fatiguer, et aux puissances assimilatives des matériaux qu’elles puissent tourner en graisse. Essayons de tracer la journée alimentaire d’un sylphe ou d’une sylphide à qui l’envie aura pris de se matérialiser. Règle générale. On mangera beaucoup de pain frais et fait dans la journée : on se gardera bien d’en écarter la mie. On prendra avant huit heures du matin, et au lit, s’il le faut, un potage au pain ou aux pâtes, pas trop copieux, afin qu’il passe vite, ou, si on veut, une tasse de bon chocolat. À onze heures, on déjeunera avec des œufs frais brouillés ou sur le plat, des petits pâtés, des côtelettes, et ce qu’on voudra ; l’essentiel est qu’il y ait des œufs. La tasse de café ne nuira pas. L’heure du dîner aura été réglée de manière à ce que le déjeuner ait passé avant qu’on se mette à table ; car nous avons coutume de dire que quand l’ingestion d’un repas empiète sur la digestion du précédent, il y a malversation. (...) De Jean Anthelme BRILLAT-SAVARIN ' La Physiologie du goût ',1825, ou ' les méditations de gastronomie transcendante, ouvrage théorique, historique, et à l’ordre du jour, dédié aux gastronomes Parisiens ' .

Caramelo

'(...) Amours, labours et tambours. En route, charrois des âges : Les grands chevaux de toujours Vous tirent jusqu'aux nuages.' Chevaux , par Géo NORGE (1898-1989)