2 réflexions sur “Iris …

  1. Bonjour cher Professeur, 🙂
    Magnifique composition, mercis !

    Je me demande quand même un peu, si Louise GLÜCK, et par CHANEL, s’en est laissée porter … de cette absolu … du N°19 …

    L’IRIS SAUVAGE

    ‘Au bout de ma douleur
    il y avait une porte.
    Écoute-moi bien : ce que tu appelles la mort,
    je m’en souviens.
    En haut, des bruits, le bruissement des branches de pin.
    Puis plus rien. Le soleil pâle
    vacilla sur la surface sèche.
    C’est une chose terrible que de survivre
    comme conscience
    enterrée dans la terre sombre.
    Puis ce fut terminé : ce que tu crains, être
    une âme et incapable
    de parler prenant brutalement fin, la terre raide
    pliant un peu. Et ce que je crus être
    des oiseaux sautillant dans les petits arbustes.
    Toi qui ne te souviens pas
    du passage depuis l’autre monde
    je te dis que je pouvais de nouveau parler : tout ce qui
    revient de l’oubli revient
    pour trouver une voix :
    du centre de ma vie surgit
    une grande fontaine, ombres
    bleu foncé sur eau marine azurée.’

    … Il est troublant, de savourer ce poème, si près des rhizomes, … des maturations lentes, … de ses déploiements … en cette étonnante fragrance, … nous ramenant , de délices en traditions, … à Florence !
    … Ah … Florence !!! … « La Cité du Lys, La Capitale des Arts » …

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